Retour

La mobilisation se poursuit chez Coca-Cola

Publié le 29/01/2018

En fin d'année, les élu.e.s des 5 sites concernées par le PSE annoncé au mois d'Octobre, dont l'entreprise de Castanet-Tolosan, ont rencontré la direction pour échanger sur ce nouveau plan. Des échanges qui n'ont pas changé la position des syndicats réunis en intersyndicale : les suppressions de postes c'est non ! 

Les réunions ont repris depuis le début de l'année et vont se poursuivre jusqu'à la fin du mois de février. Cependant, les élu.e.s dénoncent les raisons économiques avancées qui justifieraient ce nouveau PSE. En effet, entre 2007 et 2017, Coca-Cola a vu sa part de marché augmenter, passant de 43,5% à 46,6% et son chiffre d'affaire atteindre un niveau record en 2016, record qui devrait être confirmé dans les chiffres de 2017. 

Au niveau central, un avocat, Maître Ralph Blindauer, spécialiste en droit du travail et Mr Olivier Lemaire, expert comptable du cabinet Alter, spécialisé auprès des comités d'entreprise ont été missionnés pour les aider à comprendre ce projet d'un point de vue juridique et économique. Des assemblées générales ont été organisées sur chacun des sites afin de permettre aux salarié.e.s de les rencontrer. 

Ces assemblées générales s'accompagnent d'une pétition qui circule au sein de Coca-Cola pour prouver que les salarié.e.s refusent massivement ce plan social. L'administration du travail a également été saisie pour faire régulariser les nombreux manquements constatés dans l'information remise aux représentant.e.s du personnel. 

Enfin, l'ensemble des organisations syndicales souhaitent l'élargissement du champ des discussions et réclament :

  • Le maintien d'une production en France équivalente aux vente de CCEP (Coca-Cola European Partners) en France (362 millions de caisses unitaires en 2016)
  • Pas d'externailsation, ni de délocalisation du service Technique et Equipements (y compris le reconditionnement)
  • Arrêt des délocalisations des services supports
  • Mise en place d'une Gestion Prévisionnelle de l'emploi, notamment dans le cadre de la fermeture annoncée de l'usine de Clamart
  • Amélioration des mesures d'accompagnement du Plan social en rapport avec les moyens (élevés) du groupe CCEP et en tenant compte de l'absence flagrante de motif éconoomique
  • Aucun licenciement contraint dans le cadre de ce PSE ainsi que le cadre des évolutions à venir de l'entreprise