Retours sur le 8 mars CFDT en Occitanie !

En Haute-Garonne, le RDV était à 18h à l'espace de la Laïcité et des Diversités, à Toulouse. Après une pièce d'improvisation, par la compagnie Les Nougats Roses, sur les violences sexistes et sexuelles au travail, une table ronde s'est tenue en présence de Laurence Desprès, avocate spécialisée en droit du travail, Lynda Samba juriste au CIDFF (centre d'information sur le droit des femmes et de la famille), Jean-François Mignard, président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme et Bernard Galaup et Annie Leotey, défenseur.e.s du Droit. 

Ils.elles ont d'abord présenté à tour de rôles les missions et prérogatives de leur structure sur les questions de l'égalité femmes/hommes :

• Laurence Desprès, en sa qualité d'avocate, accompagne et défend des femmes victimes de harcèlement sexuel dans le cadre de procédures aux prud'hommes, au tribunal administratif et/ou au pénal
• Si le CIDFF propose de l'information juridique, il n'est pas habilité à accompagner les victimes dans leurs procédures juridiques. Il offre en plus de cela un accueil individuel au public, des séances d'information collectives et des sessions de formation et de sensibilisation auprès de publics professionnels. 
• La Ligue des Droits de l'Homme est une association qui a notamment pour but de vérifier l'effectivité et l'application des lois. 
• Enfin, les défenseur.e.s du Droit, s'occupent des cas de discriminations et de harcèlement sexuel et propose des formations initiales et continues pour les médecin.e.s, les travailleurs.ses sociaux.ales; agent.e.s judiciaires, ... au contact de victimes. 

Un riche temps d'échanges a ensuite eu lieu avec la salle, sur des sujets aussi variés que la formation et la sensibilisation dans les écoles, les leviers d'actions syndicales dans les entreprises et administrations ou les recours juridiques. 

Dans le Lot, une exposition photos réalisée par une militante, Marie-Claire Rault, a été montée dans un café et sur la place le juxtaposant, en plein coeur de Cahors. Au programme : photographies imprimées en grand format et diaporamas sur les femmes dans l'action syndicale et les femmes dans la fonction publique hospitalière (ci-dessous). Un emplacement qui leur a permis d'aller à la rencontre de la population cahurcienne qui a bien accueilli cette initiative.

  

Dans les Hautes-Pyrénées, les militant.e.s de l'UD ont distribué, le matin sur le marché de Tarbes, une invitation aux citoyen.ne.s pour la table-ronde qui se tenait le jour même et tenu une conférence de presse. De 12h à 16h, militant.e.s et adhérent.e.s se sont ensuite réuni.e.s à l'UD autour de Grégory Martin, secrétaire général de l'URI Occitanie, et d'Odile Despert de l'association "femmes initiatives Laubadère" pour un temps d'échanges à bâtons rompus. Congé maternité/paternité/parental, place des femmes et des hommes dans les emplois, stéréotypes de genre et constructions sociales, harcèlement sexuel au travail, #metoo, combats, valeurs et revendications CFDT... ont ainsi été abordés. 

Dans le Tarn, une même exposition pour deux lieux : au centre hospitalier de Castres et dans la workshop CFDT d'Albi, les luttes pour les droits des femmes étaient à l'honneur. A Castres, une présentation avec une intervenante du CIDFF et un temps d'échanges avec le personnel hospitalier étaient également organisés. A Albi, l'exposition s'accompagnait de diffusions de vidéos en lien avec les droits des femmes (avortement, égalité professionnelle, harcèlement de rue, violences domestiques, ...) et d'une distribution de quizz sur l'égalité femmes/hommes. Une initiatives qui a permis aux passant.e.s de s'arrêter quelques minutes le temps d'une vidéo ou d'un échange autour du quizz et de la journée du 8 mars, et pour les plus curieux.ses, de visiter l'exposition.

Enfin, dans le Tarn-et-Garonne, l'union départementale avait organisée un café-débat intitulé "Educations, soins, services à la personne, vente ... où sont les hommes ?!" autour de Béatrice Ouin, ex-membre du Conseil Européen des Syndicats et Cyril Delsol, psychologue. Une intervention à deux voix, axée d'un côté sur les inégalités femmes/hommes dans le domaine des services à la personne en particulier et sur les constructions psychologiques, d'un autre, abordant les différents acteurs.trices impliqué.e.s : enfants, parents, système scolaire, ... Un questionnaire et un mur d'expression était enfin proposé aux participant.e.s.

Tout autant d'initiatives qui ont démontré l'intérêt et l'engagement des équipes, des militant.e.s et adhérent.e.s pour l'égalité.