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La CFDT Occitanie sur les chemins de la philosophie

Publié le 11/04/2018

Grégory Martin était invité samedi 7 avril à une table ronde intitulée "Entreprises : garantie de vie éternelle ?" à la 3e édition du festival "Tarbes en Philo". 

Il était entouré à cette occasion par Sabine Cariou, psychologue experte judiciaire, Fernando Cuevas, psychosociologue et professeur de management à l'ESC de Pau, Bernard Fauré, enseignant-chercheur en communication et gestion à l'université Toulouse 3-Paul Sabatier et de Francis Sylvestre, philosophe. La table ronde été animée par Aurélien Deville et Alexia Porteres, étudiant.e.s en Master 1 Management des systèmes informatiques. 

Alors que les religions, les GAFAM par la conservation des données personnelles, les théories de transhumanisme et de posthumanisme promettent la vie éternelle des individus, Grégory Martin a abordé la question du point de vue du marché du travail et des salarié.e.s dans les entreprises.
Un monde du travail traversé par deux dynamiques contraires : d'un côté un monde en perpétuelle accélération, où chômage et contrats courts sont importants, où l'obsolescence programmée garantie les cadences de production et de consommation, d'un autre, des salarié.e.s qui souhaitent (re)trouver du sens à leur activité, prendre part aux affaires de l'entreprise, avoir voix au chapitre (comme le révèle l'enquête CFDT "Parlons travail"), un processus qui demande de prendre le temps de la concertation, de la rencontre des acteurs et actrices dans les entreprises.
Une volonté renforcée par la loi PACTE qui propose la réécriture du code civil et propose de redéfinir le rôle et la place de l'entreprise. Il s'agit de faire de la société, des actionnaires, des salarié.e.s un écosystème qui s'inscrit dans un environnement à protéger. C'est en étant réellement acteurs et actrices dans les entreprises et en participant à la préservation de l'environnement, que les travailleurs.ses pourront laisser un trace. 

A côté de cela, il s'agit aussi de lutter contre les inégalités et de renforcer la démocratie pour agir dans l'intérêt du plus grand nombre. En effet, la recherche d'éternité par l'usage de technologies, de machines, ne peut se faire au profit de quelques humain.e.s au détriment du plus grand nombre. 

Une heure et demi de débats et d'échanges avec la salle qui ont permis à chacun et chacune de se nourrir, en allant chercher ailleurs des éléments de réponse à ses propres réflexions. 

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