Assemblée générale de l'UD de Lozère

Après la présentation du rapport d'activité, chaque syndicat a pris la parole pour s'exprimer sur sa situation, entre victoires électorales, développement, inquiétudes sur l'avenir, ... Les ordonnances travail ont été au coeur de plusieurs intervention et notamment concernant la mise en place du CSE, le nombre d'élu.e.s et d'heures de délégation, avec une inquiétude sur la capacité à mobiliser les suppléant.e.s qui ne sont désormais plus autorisé.e.s à assister aux réunions si le ou la titulaire est présent.e. 

A Arcelor-Mittal, les élus CFDT se questionnent sur les conditions de travail et de productions qui vont inévitablement évoluer suite à l'arrêt de la production de véhicules au carburant pour des véhicules hybrides ou tout électriques. D'autres s'interrogent sur les conséquences de la fermeture des petites lignes locales de train, qui risque d'entraîner un engorgement des voies routières pour l'acheminements des marchandises. La transformation des EHPAD, qui risquent de se vider dans les années à venir, en centre d'accueil pour les migrant.e.s a également été envisagée : une position que pourrait porter le syndicat Santé-sociaux du 48. Pour les retraité.e.s, la non-augmentation de leur pension de retraite et de la hausse de la CSG reste au centre de leurs préoccupations. 

Les militant.e.s ont également fait remonter leurs besoins en termes de formation syndicale et leur volonté d'être plus efficient.e.s dans le dialogue social, d'aller là où la CFDT n'est pas présente et de créer du lien avec les salarié.e.s. Ils et elles ont également exprimer leur envie d'être plus efficaces sur la communication et réussir ainsi à être plus vu.e.s et entendu.e.s. Des aspirations qui rappellent les objectifs de la résolution du congrès de l’union régionale de juin 2017.

A la suite de cela, le rapport financier a été présenté puis validé à l'unanimité. Le rapport d'activité a été de son côté validé à 99% et les membres du bureau ont été élu.e.s à l'unanimité. 

Stéphane Bonnetain est intervenu au nom de l'URI et a ainsi conclu cette matinée. Il a rappelé les projets prioritaires de l'URI et notamment la proximité qui est au coeur de la politique de l'Union régionale : faire l'interpro avec tous les départements et tous les territoires, avec la présence notamment d'un.e référent.e par UD au bureau régional et d'un.e membre de la CE référent.e par territoire. La proximité, ca se fait aussi grâce au matériel de visio-conférence qui permettra, par exemple, que toutes les UD soient connecté.e.s ensemble le 10 avril, pour une journée de démocratie sur le projet de résolution du congrès confédéral avec Hervé Garnier, secrétaire national. Cela se fait aussi par le mandatement de militant.e.s dans tous les organismes paritaires, pour une interpro présente partout, au service de tous les salarié.e.s.

Il a rappelé enfin les challenges auxquels doit faire face notre organisations : 

• Réussir malgré tout à transformer les réformes actuelles, qui contiennent de nombreuses mauvaises dispositions, en opportunités, en nous questionnant et réinventant nos modes de fonctionnement 
• Réussir à non seulement créer un rapport de forces favorable dans les IRP mais également par le développement, le lien avec les salarié.e.s
• Faire face aux questions du mauvais accueil des migrant.e.s, des services publics dégradés, du chômage, ... qui obligent tous les acteurs sociaux et nécessitent de vraies mesures sociales pour plus de justice sociale.